Bon, je crois que la bande-annonce en dit suffisamment pour dissuader certains…MAIS PAS NOUS ! BAM !
Cette fois, The Hostel Bordeaux Lac ne déroule pas le tapis rouge des stars de Sitcom Movie. Juste un pressentiment, mais l’ambiance est légèrement plus lourde.
Le professeur Raoult Silverman présente son expérience clandestine : l’hydroxy…la Psychoception ! L’illustre savant va nous connecter à l’esprit du plus grand psychopathe de tous les temps, dans le but d’identifier son souvenir le plus sordide, et tenter de le guérir (je suis pas expert, mais déjà ça m’a l’air bancal).
Il prévient : le face à face est inévitable, et l’expérience est traumatisante. Il sait vendre son truc.
Nous pénétrons donc le cerveau de ce monsieur. Pas de surprise, c’est pas thème Disneyland. Même si les parois de son cerveau semblent légèrement carrées, on sait chez qui on est. Visuellement, ce début peut légèrement décevoir, ou dérouter. L’atmosphère est anxiogène dès le début, et laisse constamment planer le doute d’une présence externe. Le début se fait donc à tâtons, avec quelques petites énigmes.
La suite nous en apprend plus sur les actes (manqués hé hé hééé) de notre psychopathe. A la façon d’un Seven, on reconstitue peu à peu, via ses souvenirs sous forme d’énigmes, ses principales atrocités. Le tout dans une ambiance peu éclairée, avec des bruits de partout, et des apparitions. Bref, on n’est pas hyper bien dans son subconscient.
L’avancée dans l’histoire donnera lieu à une véritable reconstitution des traumatismes de son enfance. Si vous avez Dolto dans votre équipe, ça peut s’avérer utile. Une fin assez visuelle, et assez emblématique. Et assez STRESSANTE !
Bilan
The Hostel Bordeaux Lac sait décidément jouer avec nos émotions, le rire comme la peur. Psychoception, avec une idée de départ assez géniale (pénétrer le cerveau de quelqu’un pour modifier des souvenirs), provoque le stress, l’angoisse du début à la fin, sans réellement de pauses. Pour les fans de sensations fortes, c’est un pari réussi.
Une première partie d’aventure qui explique les méfaits du tueur, qu’il faut retracer. Une belle réussite, déjà, même si un peu en deçà de ce que réserve la suite. L’aventure prend une tourne psychologique très poussée et agréable. Le tout dans une atmosphère lourde où l’on s’aventure rarement seul dans une salle. Une expérience qui finit de manière décalée et très réussie, que ce soit sur le visuel ou les énigmes.
Et le petit plus qu’on apprécie, ce sont les différentes fins possibles du jeu, selon les choix faits par votre équipe. Votre vie est entre vos mains !
– Un thème, la Psychoception, très cool
– Une ambiance comme on les aime, quand on aime ça
– Une fin décalée, et réussie
– Une première partie en deçà