4eme visite chez Imaginarium Game à Lyon, on commence à être des habitués. Après avoir sauvé des loutres, s’être échappés d’une prison, et nous être égarés sur l’île de Pâques, nous voilà au Mexique pendant la fête des morts, El Dia de los Muertos.
On a été convoqués par la famille Rodriguez, des cousins moustachus éloignés (oui, j’aime un peu les clichés). La photo de Nana Catrina a disparu de son cadre, et le jardinier s’est volatilisé. Amateurs de paranormal, de fêtes mexicaines et de Nana Catrina, nous répondons présents à l’appel.
C’est dans une salle déjà décorée pour la fête des morts qu’on nous explique notre enquête. Quelques marches plus bas, c’est là que notre investigation commence vraiment. Une petite ruelle bien décorée, aux couleurs vives. Si on aperçoit tout de suite le cadre vide de la défunte, mais l’on manque de vivacité pour résoudre les premières énigmes.
Les indices, à notre étonnement initial, arrivent vite. A raison, car la salle est à la fois dense en énigmes et complexe. Un début un peu raté pour nous avec des énigmes qui nous laissent un peu pantois.
Vient ensuite une partie plus sombre. L’observation visuelle est plus complexe dans cet environnement où se côtoient 2 grosses énigmes. Là également, même sans indice, on restera un peu sur notre faim sur la résolution. Mais on sera rassasiés par les effets visuels et sonores extremement riches.
La dualité vie/mort est parfaitement retranscrite par l’enseigne. L’aventure prend une nouvelle tournure visuelle mais également dans ces énigmes. Des énigmes bien définies et indépendantes les unes des autres, réunies au même endroit. Une salle faite pour être diviser en 2/3 petits groupes.
Des belles trouvailles mais toujours guidées par une belle quantité d’écrits et une fluidité parfois un peu entachée.
Bilan
L’Ofrenda est l’apogée visuelle et sonore des 4 salles existantes d’Imaginarium Game. Ils nous ont régalés visuellement et auditivement comme ils ne l’avaient jamais fait.
Pour autant, la grande difficulté de la salle ne nous a jamais donné l’impression de fluidité. Certaines énigmes nous ont laissés un peu de marbre, et l’intervention très régulière du maitre du jeu entachent quelque peu notre expérience de jeu. Il faut également savoir que l’écrit est assez présent dans la salle.
Comme nous le confirme le maitre du jeu, l’escape a été créé pour être difficile, comme en témoigne un record très proche des 60 minutes de jeu de la salle. On sent que la salle tutoie régulièrement les étoiles mais des petits défauts, selon nous, de fluidité, viennent faire redescendre l’ensemble.
On ne va pas bouder notre plaisir : les décors sont absolument sublimes. Les effets visuels sont très travaillés et les effets sonores très immersifs. La salle compte un bon nombre d’énigmes, et quelques belles trouvailles.
– Les décors
– Les effets visuels et sonores
– L’excellente retranscription de la fête des morts
– Certaines belles manipulations.
– Certaines énigmes moins réussies que d’autres
– Pas mal d’écrits et d’interventions du MJ, une fluidité pas optimale.