Déjà, un site internet sur lequel il faut rentrer sa date de naissance, donc être majeur, c’est pas bon signe. Si vous ajoutez à ça que la salle s’appelle Le Cannibale de Paris, il y a, somme toute, peu de chance pour que ça se passe bien.
A l’arrivée devant l’enseigne, où l’on ne frappe pas, on vient vous chercher. La façade est travaillée, on attend de savoir à quelle sauce on va être mangés. Béarnaise, je dirais. Enfin, ça ouvre. C’est le majordome. Franchement, déjà un peu creepy le personnage. Pas rassurant du tout, il nous explique pourquoi on est là, bien à l’aise dans son rôle. Il nous prévient rapidement : si on pensait participer à un jeu, un « escape game », on s’est trompés. Lourdement.
A peine le temps de se mettre en condition que le cannibale réclame son dû. Et l’aventure commence. Beaucoup de mise en scène, un peu d’attente au début. Puis l’horreur commence.
Dès le départ, l’aventure repose sur la peur constante qui pèse sur le groupe. L’enseigne vous a parfaitement mis en condition pour sursauter à n’importe quel moment. Comme si quelqu’un vous surveillait…
Le jeu est presque une expérience en dehors de l’espace tellement les énigmes ne sont pas au cœur de l’aventure, mais la peur qu’elle procure à tous moments. D’ailleurs, dans les énigmes, on note des choses sympathiques comme beaucoup plus classiques. Heureusement, on n’aura pas le temps de se demander pourquoi il y a des énigmes, tellement les émotions provoquées sont fortes. Jusqu’à la fin. You Have Sixty Minutes a fait les choses en grand, en très grand pour que vous ayez peur. Peut-être même jusqu’à la crise de panique parfois. L’équipe du jeu sera là pour vous rassurer si la peur prend le dessus sur le plaisir.
Bilan
Une expérience à part entière. Des énigmes construites autour d’un décor d’horreur parfaitement maitrisé, où la peur est le seul mot d’ordre.
Les énigmes sont donc là pour nous occuper entre deux montée d’adrénaline. Elles sont parfois chouettes, parfois plus classiques, mais l’essence du jeu se retrouve dans les émotions provoquées.
Clairement, le Cannibale de Paris est l’escape game, voire l’expérience de jeu, la plus terrifiante qu’on ait eue. Frileux de peur soyez prévenus, ils n’ont pas lésiné sur ce point.
Une fois le rythme cardiaque redescendu, on se dit unanimement que l’expérience était intense, et qu’on attend déjà la suite.
– De la peur, de l’horreur XXL
– Les décors bien dégueu qui vont avec
– Une expérience inhabituelle et maitrisée
– Des énigmes prétextes au jeu, mais ça marche bien !