Cette fois, Get Out nous envoie enquêter sur « John The Butcher ». Avec un nom comme ça est-il :
– Fleuriste chez Interflora
– Employé municipal
– Tueur en série
– Tout à la fois (Oui, c’est possible)
Ce bon vieux John s’est laissé aller et semble avoir tuer un bon paquet de personnes. Mais comme c’est à Londres, c’est des anglais, donc ça compte pas. La police envoie l’inspecteur Cunningham, mais proche du but, il disparait. Ses chances de survie se trouvent donc entre celles de retrouver Alexia Daval et la petite Maëlys.
On reprend le flambeau éteint de notre collègue et on commence à fouiller son bureau à la recherche de preuves. La décoration du bureau, encore une fois, est sobre. Difficile de faire de l’époustouflant avec un bureau, mais la possibilité d’améliorer l’immersion est (facilement?) réalisable, notamment dans les détails.
Pour les énigmes, on alterne entre le bon, et le classique et le franchement moyen. On retrouvera donc des énigmes un peu parachutées ici et dont la présence dans un bureau surprend. Néanmoins, on est également surpris par une ou deux d’entre elles, notamment une belle manipulation, bien réussie, qui rappellera les meilleurs moments des Experts. Bref, les énigmes font tout de même l’affaire pour cette aventure, sans toutefois surprendre outre-mesure.
Bilan
Une aventure classique pour l’affaire Cunningham, qui plaira aux débutants et/ou joueurs occasionnels. Les énigmes, d’une qualité et d’une cohérence parfois discutables, parviennent à dynamiser l’aventure jusqu’au bout.
Les décors, malgré un moment de meilleur qualité, semblent trop sobres, et l’attention aux petits détails négligés. Bref, une salle qui enchantera moins un oeil expert, ou exigeant.
Une salle qui se joue bien et de façon fluide, mais qui ne mérite guère à nos yeux d’être exportée dans plusieurs enseignes de la marque.
– Une manipulation façon NCIS réussie, et assez inédite
– Une aventure adaptée aux joueurs débutants et/ou occasionnels
– Des énigmes qui font globalement l’affaire, mais dont la cohérence de certaines pose question
– Un décor trop neutre, dénué de profondeur