La voilà, la mission « Apocalypse », qui a notamment glané 2 escape game awards. Elle va passer par notre analyse sans pitié.
Cette fois, on va être envoyé dans le futur. En 2056, où l’humanité, à sa grande habitude, n’existe plus que sous forme de zombies. Si après tous les escape game qui le prédisent, en 2050 environ, y’a encore des traces d’humanité, je vais être hyper déçu. Bref, un médecin s’est enfermé dans son labo, et a réussi à mettre au point un vaccin, mais y’a plus personne à vacciner. Comme on n’est pas antivax, on y va.
Et comme promis, les premiers pas dans cet univers sont les plus beaux et les plus marquants. Visuellement, en terme d’intro, ça fait partie des effets les plus réussis qu’on ait pu voir. Bref, voilà une expérience qui marque bien le début du jeu. Bon, il va quand même falloir attaquer…
Malgré les phénomènes présents, il faut fouiller. Et là encore, ils ont été très fins sur la fouille. De la bonne fouille, dans des petits recoins parfois, très appréciable. On va vite se rendre compte, à notre plus grand plaisir, que les zombies vont physiquement faire partie de l’aventure. J’irais pas jusqu’à dire qu’ils résolvent des énigmes aussi, mais pas loin.
Côté zombies, les effets sont maitrisés, avec des mécanismes assez uniques.
L’aventure continue dans un décor tout de même moins qualitatif qu’au début, qui avait placé la barre haute. Le reste assez standard, de type laboratoire. Les énigmes demandent d’avoir parfaitement fouillé les lieux, malgré la présence d’individus indésirables. La difficulté vient du nombre d’énigmes, mais aussi de la présence d’énigmes plus longues dans leur résolution.
Ce format de 90 minutes est intense en terme de réflexion et d’énigmes, et Get Back réussit à ne pas le rendre trop long. Un joli pari.
Bilan
Une salle qui mérite amplement sa réputation, du début à la fin.
Bien sûr, cette introduction y est pour beaucoup dans le ressenti joueur. Elle marque positivement l’expérience pour le reste de la partie. Ajoutez l’interaction réussie avec les zombies, quelques clins d’œil à une série, et vous aurez Apocalypse.
Côté énigmes, on retrouve, comme dans leur Manoir, une grosse partie de fouille, parfois vicieuse. Une flopée d’énigmes plus ou moins complexes, et quelques petites manipulations.
Un format 90 minutes bien travaillé par l’enseigne, et une réputation déjà solide.
– 90 minutes intenses
– Une intro aux petits oignons
– Des zombies plutôt sympathiques