Dernière salle chez Escape Prod, après Mission Museum, Blacksad et l’Evasion des Dalton.
Cette fois, c’est ni plus ni moins que la NASA qui a besoin de nous les jaloux. Et vous, la NASA a-t-elle besoin de vous ? Je crois pas. Cheh.
Mais vous connaissez l’adage, à grands pouvoirs…On va devoir empêcher notre vaisseau spatial de s’écraser sur la Terre, ce qui aurait la fâcheuse conséquence de nous tuer.
A peine rentrés dans le vaisseau, c’est déjà la panique. Il ne reste que 10 minutes d’oxygène, et respirer c’est quand même top. L’enseigne ne ménage pas ses joueurs, on est rapidement sous pression. L’avantage, c’est qu’on entre tout de suite dans le jeu. Il va falloir vite trouver des réserves d’oxygène supplémentaires.
En parallèle, le vaisseau va avoir besoin de beaucoup de réglages pour éviter la Terre et beaucoup de mécanismes nous attendent. La salle invite naturellement les joueurs à se diviser en petits groupes, car les actions ne sont pas linéaires. Ces modules à réparer se distinguent par leur belle intégration dans les décors du vaisseau.
Escape Prod livre un vaisseau très immersif pour les joueurs. La forme donnée à la salle, pas complètement carrée, les petits espaces nichés et les mécanismes intégrés à même le décor donne un ensemble très réussi.
On validera aussi, au fur et à mesure de notre avancée, les espaces de jeu atypiques créés par l’enseigne. La suite qu’on découvre nous montre des mécanismes toujours aussi coopératifs et non-linéaires, et parfois, quelques belles incohérences.
Bilan
Le meilleur décor de chez Escape Prod, il est bien ici pour nous. Ce vaisseau spatial qui fonce vers la Terre, en dehors de nous promettre la mort, nous immerge tout à fait dans l’ambiance voulue.
Si l’on notera quelques incohérences ou étrangetés dans les énigmes, on valide leur non-linéarité qui divise le groupe, qui peut (ou doit) avancer parallèlement.
L’aventure commence aussi bien qu’elle finit : une quête d’oxygène dans les premières minutes et une fin épique dans les dernières.
Réveillez le Bruce Willis qui est en vous ! (avant qu’il soit aphasique, bien sûr).
– Un vaisseau très immersif dans sa formes, ses recoins, ses espaces
– Des manipulations très nombreuses, non-linéaires et parfaitement intégrées au décor
– Un dynamisme global du début à la fin
– Des incohérences assez visibles dans les énigmes
