En passant sur le site de l’Onirium, on apprécie beaucoup l’ambiance mystérieuse mise en place. Que ce soit sur cette photo ou sur le site, vous noterez la référence au film de Nolan, Inception.
Et ils n’ont pas fait les choses à moitié : des énormes toupies-fauteuils vont attendent à l’entrée. Et c’est très rigolo de tourner dedans, sauf si vous avez mangé une choucroute dans les 15 dernières minutes.
On est très bien accueillis par un game-master qui nous propose un verre, ainsi que par les deux créateurs, passionnés, de l’enseigne. Ils nous expliquent de qu’est l’Onirium : une technologie capable de créer des rêves pour les hommes. Mais problème, certains personnes sont récemment restés bloquées dans leur rêve, et c’est plutôt angoissant.
On nous envoie à l’époque de la révolution française à Nantes. On n’en sait pas plus. On espère rencontrer Robespierre.
Les premières impressions sont plutôt bonnes : une ambiance sombre, un décor soigné. Aucun indice, rien d’anachronique ou qui n’aurait pas sa place où nous sommes. On commence notre petite fouille qui va s’avérer assez maigre. La première énigme pour continuer est vraiment bien intégré au thème et peu commode. Bref, une entrée idéale en la matière.
Malheureusement, plus l’aventure continue, plus nous trouverons à redire (putain on est chiants quand même). Si le décor est toujours au niveau, on remarque assez vite des anachronismes, certes discrets, qui aurait pu facilement être évités. Rien de rédhibitoire pour l’instant.
On avance plutôt bien, les énigmes étant présentes en nombre réduit. Elles sont plutôt faites pour durer plus longtemps. Et avec nous, c’est réussi. On reste bloqués pendant 10 minutes, et même avec indice, pas de déclic. Comme le game-master voit qu’on est intellectuellement limités, il intensifie son aide ici.
C’est la fin qui va nous frustrer le plus : sans spoiler, le décor ne suit pas. L’équipe nous donnera une explication tout à fait sensée pour nous décrypter cette cassure visuelle. Mais quand même, l’immersion, selon nous, en prend un coup. L’énigme finale, elle aussi, nous déçoit un peu. Elle demande une vue parfaite, ce qui n’était pas le cas de l’entièreté de l’équipe. Heureusement, nous avions notre ado pourvu d’une vue d’aigle.
Bilan
Après de grosses attentes devant un site web si réussi, l’expérience finale est mitigée et surtout, inégale.
Bien sûr, comme souvent, on s’amuse dans cette salle. Le début est parfait pour immerger n’importe qui dans l’aventure et dans l’époque. Si elle commence fort, l’aventure se montrera moins à son avantage par la suite : un décor inconstant qui impacte l’immersion. Des énigmes inédites toujours, mais peu compréhensibles parfois.
– Un début très réussi
– De nombreuses références historiques dissimulées
– Des énigmes un peu alambiquées
– Un décor trop inégal du début à la fin
– Des anachronismes évitables