Omescape

Le joker

Do you want to know how I got these scars ?

Après une pause bien méritée pour avoir sauvé le monde, rien que ça, on enchaine. On se retrouve dans l’antre du Joker, on ne sait trop comment. Mais voilà, on est devant le fait accompli.

Avec cette vidéo, on en apprend déjà un peu sur l’histoire du Joker. Contrairement aux autres vilains, il semble avoir une histoire bien scénarisée et plus ou moins réaliste. Alors qu’il veut clairement nous tuer, on serait presque attendris. Nous sommes donc dans un asile, qui est le reflet des névroses de ce bon vieux Joker : dans les couleurs et dans les formes. Si on veut sortir, il va falloir en apprendre plus sur le propriétaire.

Comme stipulé sur le site, notre groupe commence par être scindé en deux. On met les gens cools d’un côté, et les ringards de l’autre. Clairement, vous savez de quel côté je suis. Je vais donc commencer par notre côté.

Dès les premiers instants, on est conquis par un décor très personnalisé et assez improbable. L’ensemble est bien à l’image du Joker, et l’immersion est clairement bonne.
Séparés de l’autre moitié du groupe, la communication est primordiale. L’organisation, surtout sur les premiers moments, est vitale. Les énigmes, de notre côté, sont chouettes à réaliser et inhabituelles. Inhabituelles dans leur résolution, et dans les manipulations à effectuer.
L’aventure s’enchaine donc plutôt bien pour nous, tandis que nos deux autres coéquipiers nous aident, oralement. On découvre de nouveaux espaces de jeux, et le décor est à la hauteur. Bref, jusqu’ici, un sans-faute.

Maintenant, passons du côté des ringards. On découvrira leur lieu au milieu de l’aventure. Et c’est là que le bât blesse. Si on a connu une aventure dynamique de notre côté, eux seront restés pendant une bonne partie du jeu dans leur petite pièce, et le décor, contrairement aux autres pièces, est des plus neutres.
Ils n’auront donc pas eu le plaisir de découvrir les pièces, ils n’auront pas non plus le plaisir de réaliser toutes les manipulations: en effet, leur rôle les cantonne à nous donner la marche à suivre qu’ils ont dans leur pièce, pendant que les autres réalisent les actions. Une double frustration.

Bilan

Difficile de noter cette salle tant les expériences vécues par les groupes scindés en deux ont été différentes :
D’un côté, un groupe qui explore, qui manipule et profite du meilleur de l’aventure, avec en prime les actions dictées.
De l’autre, un groupe enfermé de façon prolongée dans une seule pièce, peu décorée et qui doit observer et dicter les actions à faire depuis leur pièce, sans y participer.
Du coup, à la fin du jeu, les impressions sont radicalement différentes. Un groupe a aimé, pas l’autre.
Les atouts sont nombreux mais sont l’apanage d’une seule partie du groupe, tandis que l’autre fait un peu le travail « ingrat ».

add112
– Un thème décalé, et bien adapté
– Des couleurs flashy pour un environnement loufoque
– Des manipulations originales

minus75
– Un défaut majeur et rédhibitoire : les deux groupes ne vivent pas du tout la même expérience, et un des deux a clairement le bon rôle.

 

L'escapeomètre

  • Décor / immersion 50%
  • Fouille 20%
  • Énigmes 60%
  • Manipulation 70%
36 Rue du Plat 69002 LYON​
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