Get Out nous convoque aujourd’hui pour une mission d’une importance relative, le Fort. Et pas n’importe quel fort, le roc fort. Voilà, ça peut suffire à dissuader de lire la suite.
On était plutôt habitués de l’enseigne car nous avons testé jusqu’à maintenant leur 3 autres créations, d’un niveau variable dans la qualité. La salle Tesla nous avait montré qu’ils s’amélioraient, on va voir si le Fort en est la continuité.
Le grand maître des templiers a été injustement enfermé, et c’est à nous de le retrouver. La justice sociale est en marche. Pour nous aider, un garde corrompu, plutôt cool.
Les conditions de départ séparent l’équipe, mais qui sera toujours en contact visuel et sonore. Les premiers espaces de jeu sont relativement étriqués, mais ne sont pas conçus pour que les joueurs y restent trop longtemps.
Au niveau décor, du bon et du moins bon : une attention particulière sur les sols, les murs, appréciables. Des grilles en fer vraiment réussies. Dommage que des stickers représentants les portes viennent légèrement discréditer l’ensemble.
Bref, les énigmes sont plutôt faciles pour se mettre en jeu, un peu d’agilité, et d’observation suffiront.
La suite de l’aventure nous montre une décor qui continue de convaincre, à part pour le sticker toujours dans un coin. Les textures sont réussies, l’ensemble est réaliste. On notera, le temps aidant, des légères, mais régulières détériorations de la salle.
Niveau énigmes, aucune logique avec l’histoire ou sur notre chef, juste une succession non linéaire de petites épreuves. La salle est assez classique et dynamique, on y prend goût. Des défauts, mais des qualités aussi.
Bilan
Peu à peu, Get Out, empire des franchises françaises, gagne en qualité.
La salle Le Fort, loin d’être parfaite, se joue tout de même agréablement, l’ensemble est fluide.
Vous trouverez un grand nombre de petites énigmes d’une qualité variable, et d’une cohérence inexistante. Néanmoins, elles dynamisent le jeu et ne vous laissent pas de temps pour vous reposer.
Les décors continuent, en comparaison avec leurs autres salles, à s’améliorer. Encore quelques petits détails à régler, et ce sera le jackpot. Notamment sur les détériorations des sauvages joueurs.
On notera pour finir cet article un maitre du jeu excellent dans son rôle, et dont l’interaction a vraiment été réussie.
– Des décors convaincants, avec de beaux éléments
– L’interaction réussie avec le maitre du jeu
– Quelques éléments abimés
– Histoire pas développée pendant la partie
– La présence évitable d’un sticker représentant une porte
