L’escape game lillois revient avec une 3ème mission, un braquage de casino. Pour les connaisseurs de l’enseigne, la question est légitime : comment ont-ils pu perdre un 3ème agent en 3 missions? L’espérance de vie des agents John Doe serait à peu près équivalente à celle d’un promeneur le long de la RCEA. Comme on est sympas, on va les aider.
Depuis notre dernier passage il y a un an, la seule chose qui est changé, c’est nos accompagnateurs (ça fait un peu auxiliaire de vie). Rdv sur place : 9h. Du matin, oui. Durant le petit brief, on apprend que ce ne sera pas une mais trois missions à résoudre pendant cette heure à Vegas. C’est donc munis de lunettes de soleil, de chemises ouvertes et de dollars plein les poches qu’on pénètre dans l’enceinte du casino. Le but de la mission, je le rappelle, n’est pas de se mettre 60 minutes devant une machine en espérant gagner.
Après une intro réussie, on plonge dans le coeur de l’aventure : c’est bien décoré, réaliste pour un casino. On y retrouve tous les éléments indispensables d’un casino, sauf les gros américains, ce qui est tout de même dommage. Autour d’une longue (et efficace) énigme centrale, s’articulent une bonne partie de fouille et un bon nombre de manipulations. On apprécie les interactions avec l’environnement dans sa globalité. Une partie du jeu sort un peu du côté casino mais reste très cohérente avec l’enquête.
Bilan
Le casino magnifico n’échappe pas à l’adage populaire : jamais deux (bonnes salles) sans trois. Et je n’hésite pas à placer le mot adage, normalement réservé aux centenaires. Comme à chaque fois John Doe réussit, grâce à quelques effets bien dosés, à nous étonner. Le décor est bien réalisé et cohérent. Pas ce qu’on a vu de plus extraordinaire mais efficace.
En bref, une aventure équilibrée axée autour d’une ou deux énigmes centrales.
– Plusieurs interactions avec l’agence John Doe!
– Une surprise en cours de partie
– Pas d’effet « wahou » mais une salle efficace!
