C’est, d’emblée, pas la cabane du pêcheur de France Cabrel. On nous veut du mal.
On murmure que, dans une forêt du Canada, quelque chose rôde la nuit. On l’entendrait même crier. Et si on allait voir ça de plus près, et surtout, de nuit ? Dormir, c’est surfait.
Au bout de quelques mètres dans la forêt, on se sent traqués. Du coup, on se réfugie dans une cabane abandonnée. Oui, typique du groupe d’américains hystériques de 16 ans. Il va falloir maintenant survivre en perdant le moins de membres du groupe possible.
D’abord, cette cabane abandonnée n’aurait pas du l’être, car elle est vraiment bien décorée. Entièrement de bois, du plafond au sol, elle se distingue en tant que très belle cabane pour s’y faire massacrer. Les textures sont très agréables à voir, et à manipuler. Les objets qui ornent la pièce ont été sélectionnés avec goût.
Notre survie commence, et on ressent rapidement qu’on est effectivement traqués. À nous de retarder ce potentiel fou dangereux le plus longtemps possible, par un système plutôt ingénieux. Les énigmes sont, dès le début, très bien incorporées dans ce décor sombre et réaliste. On retrouve d’ailleurs certains grands classiques de l’énigme. Les énigmes alternent comme ceci : une grosse énigme de temps en temps, entrecoupée de fouille et manipulation. Ça marche.
La salle, malgré un début classique, ne manquera pas de nous surprendre à plusieurs reprises.
Bilan
Too Late Perpignan, enseigne franchisée, nous propose La Cabane dans la bois, salle déjà présente ailleurs en France. Et franchement, c’est une belle réussite !
L’immersion est le gros point fort de la salle : un décor très réaliste, froid, avec des textures agréables. Surtout, une attention à cacher ce que l’on ne veut voir, pour plus de réalisme. Ce côté là est un quasi sans-faute. On ajoutera une bande-son adaptée, et une disposition des lieux qui nous a surpris.
Les énigmes sont plutôt bien réussies aussi, malgré une ou deux qui n’ont pas fait leur effet dans le groupe. On retrouve donc des grosses énigmes, coûteuses en temps, et des plus petites et dynamiques.
Ils n’ont pas lésiné non plus sur la fouille.
On finira avec la peur ambiante dans la salle : sans jamais être trop forte, elle fait peser ce qu’il faut sur le groupe.
– Une immersion au poil
– Une disposition des lieux intéressante
– Une peur bien dosée
– Une ou deux énigmes en deçà, pour nous