Bruit de machine à écrire : “1974, nos capteurs ont détecté un séisme de magnitude 7,8. Le protocole d’évacuation a été déclenché. Dans 60 minutes la station Karma Project aura disparu ainsi que toutes nos recherches…”
Bruit de clavier numérique : « 2022, je commence à écrire ma review, plus personne n’y croyait, c’est tout bonnement incroyable, où cet homme va-t-il s’arrêter ? »
Prizoners nous envoie 60 minutes avant le séisme pour une mission simple mais périlleuse : récupérer l’Artefact. Les voyages temporels sont à la mode, en espérant ne pas finir comme Michael J Fox.
Notre arrivée en 1974 se passe sans souci. La base dans laquelle nous sommes est plutôt basique. Les décors sont corrects, mais vraiment pas incroyables. Beaucoup d’éléments sont disposés ça et là, sans que ça ne renforce particulièrement l’immersion, à l’exception d’un ou deux. On sent tout de même une salle un peu usée par le temps.
Côté énigmes, c’est mieux. Pour une salle de cette génération, elle s’en sort plutôt bien. Rien de bien compliqué, mais un ensemble fluide qui s’enchaine bien pour notre équipe. Un ensemble assez orienté pour les débutant.es.
La fin est aussi soignée, avec cette fois un décor plus immersif, plus détaillé.
Bilan
Karma Project ne sera pas une salle inoubliable, bien au contraire. Si on passe un bon moment dedans, elle est assez vite oubliée (quand on en a joué un bon nombre).
Néanmoins, la salle est honnête sur ce qu’elle promet : une expérience fluide, un bon nombre d’énigmes plutôt intégrées et assez faciles. Parfaite pour débuter, moins adaptée pour les joueurs expérimentés.
Un décor fatigué dans un premier temps, même en prenant en compte l’amas important d’objets censés apporter de l’immersion. Une fin plus soignée.
– Une salle orientée débutant.es
– Des énigmes classiques mais fluides et agréables
– Un amas d’objets qui semble un peu superflu parfois
– Un décor assez fatigué par moments
