Game of Room

Demogorgon

Dzola

Quelques années après la malédiction de Thoutmosis et le Bunker de Von Vokte, on est de retour chez Game of Room. Ils ont un peu grandi entre temps, fait des trucs, dont la salle Demogorgon.

On nous explique qu’un de nos amis, Vincent, a disparu. Mais pas en mode Very Bad Trip. En mode « Le portail est ouvert, le Demogorgon vous emportera ! ». Qu’est-ce qu’il est relou Vincent quand il s’y met. Comme on a des valeurs très fortes d’amitié, et peu de choix, on décide d’aller chercher V.

Attendez-vous à retourner dans les années 80, parce que la salle en est un hommage. Dès le début, l’atmosphère, les décors et les objets utilisés rappellent cette glorieuse époque. Les fans de Stranger Things y trouveront facilement leur compte. Les premières résolutions d’énigmes donneront le tempo de l’aventure : aucune fausse note. Les énigmes sont complètement cohérentes et intégrées dans l’histoire de cette victime de Vincent.

Game of Room nous propose, par nos actions, de revivre l’épopée technologique des années 1980. L’utilisation des objets et de l’environnement atteint un rare niveau. Les énigmes, leur originalité et leur cohérence sont vraiment le cœur de cette salle. Mais le reste n’est pas mis de côté non plus : un super moyen d’interagir avec le maitre du jeu évidemment, et un décor comme on peut l’attendre de ce thème.
Certes, le décor n’est pas époustouflant, mais il est clairement adapté à notre aventure.

On attendait quelque chose d’autre pour la fin de l’aventure Demogorgon, mais ils ont su proposer quelque chose d’intéressant pour la fin.

Bilan

Devenez l’espace de 90 minutes l’acteur d’un univers SF, au rythme d’une bande-son parfaitement adaptée, et aller retrouver votre pote à travers des énigmes emblématiques du matériel des années 80. C’est ce que propose Game of Room, et ils le font bien.
La salle Demogorgon, si elle n’est pas parfaite, s’en rapproche grace à une qualité d’énigmes rarement vue jusqu’ici. Ils poussent très loin dans l’intégration et l’originalité, et on ne peut que les aimer pour ça.
Pour le reste, le décor fait bien le taff, les références sont omniprésentes et leur maitre du jeu est intégré à l’aventure.

add112
– La qualité des énigmes, un sans-faute.
– La bande-son, les références, un hommage grandeur nature aux années 80
– Le maitre du jeu intégré à l’aventure

rounded58
– On aurait imaginé une fin légèrement différente, mais bon, c’est pour chipoter un peu

L'escapeomètre

  • Décor / immersion 60%
  • Fouille 50%
  • Énigmes 100%
  • Manipulation 70%
Game Of Room, Rue Francis de Pressensé, Villeurbanne, France
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