C’est dans un accueil chaleureux que le maitre des lieux va nous annoncer la nouvelle : la Reine de Coeur nous a invités à prendre le thé dans le Pays des Merveilles. Une visite de courtoisie sous LSD, en somme. Et le départ de cette escapade est original, il se tire au dé.
Une division pour commencer assez originale. On sent directement la patte (ou la pâte) de l’artiste en rentrant. Sans être absolument époustouflant, le décor est très poétique, chaotique voire burlesque. Pas parfait dans ses détails, il est tout de même très immersif et on a rapidement l’impression d’être emporté dans la création originale et surtout personnelle de l’enseigne.
Un départ donc sous le signe de la communication et de l’observation (vous me direz, c’est quand même un peu le principe de l’escape). On évolue dans un décor légèrement sous acides, dans des espaces parfois étriqués, qui renforcent le charme de l’ensemble.
Côté énigmes, et vu le décor, on ne peut pas attendre quelque chose de trop classique ou sage, et on a été servis. Jamais difficiles, les énigmes se montrent particulièrement ingénieuses et ludiques, avec un petit côté absurde qu’on adore. Pas de mécanisme incroyable, mais un vrai plaisir à résoudre les pièges du Pays des Merveilles.
Bilan
Let Me Out propose avec Alice au Pays des Merveilles une salle pleine de charme et d’originalité. Pourtant, le thème a déjà été vu, et les énigmes aussi.
Pleine de détails loufoques, de recoins décorés, la salle propose un ensemble décalé et personnel qui nous a vraiment plu. Les énigmes, aussi, nous ont réservé de belles surprises, et des mécanismes assez malins.
Une salle donc qui assume pleinement son décalage, ça ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais à nous, oui.
– Un décor qui, sans être parfait, immerge parfaitement les joueurs, notamment grâce à plein de petits détails
– Des énigmes qui, sous une apparence classiques, se montrent très décalées et fun à résoudre
– Un décalage assumé qui ne pourrait pas plaire autant à tout le monde