Les groupies habituels sont de retour à la Ligue des gentlemen. 3ème visite, on a presque notre place de parking personnelle, mais pas encore la voiture #parisiens #permisdeconduireà47ans.
Pour la mission LOISELEUR, l’accueil (et le jeu, accessoirement) se fait presque en face des locaux historiques. Une annexe moins impressionnante mais réussie avec une ambiance rétro. La mission demande d’être minimum quatre, c’est la raison pour laquelle j’ai invité mes seuls amis : ma famille. Parmi lesquels une ado de 14 ans dont la joie de vivre se situe entre le sol et la croûte terrestre.
1952. Monsieur K fomente des projets machiavéliques contre la ville de Nantes. Il nous faut intervenir pour le stopper à son QG, une boutique de chaussures (oui, on peut vouloir détruire l’humanité ET aimer les chaussures). Fidèle à leur réputation, la LDG vous réserve une fois de plus un départ un peu spécial.
Si tous les joueurs ne vivront pas le même départ, on aime déjà le début : des décors soignés, d’époque et des objets assortis. C’est ce qu’on aime avec eux : avec un thème sombre, ils nous réservent (en apparence) une salle classe. On démarre donc réellement dans une boutique de chaussures, avec les énigmes qui vont avec.
Par la suite, c’est plutôt la disposition naturelle des lieux qui fait le décor, et qui se prête parfaitement au thème. Du coup, l’immersion reste bonne même si le décor est en deçà. Si la collaboration était vitale dès le début, sous peine de rester coincés pendant une heure, elle prend toute son importance ici. Avec des énigmes en plusieurs étapes, la LDG justifie parfaitement le nombre de joueurs requis pour la salle. A deux, en gros, c’est mort. Une communication exemplaire vous sera nécessaire pour vous acquitter des nombreuses énigmes collaboratives.
Évaluer la difficulté est, comme toujours, ambigu. Les énigmes, présentes en nombre cohérent, sont dans les faits facilement réalisables. Mais leur résolution dépendra de l’organisation de votre groupe et ça peut facilement virer au chaos. Rien que ça.
Bilan
La Ligue des gentlemen propose, dans la continuité, une salle qui plaira à tous les types de joueurs, qui ne manqueront pas de s’y amuser.
Si elle nous apparait comme la « moins bonne » des salles (et non pas la plus mauvaise), ça reste tout de même une salle d’un bon niveau qui propose une aventure dynamique, variée et très collaborative.
Surtout, la Ligue réussit son pari de créer une salle réellement destinée aux groupes de 4 à 6 personnes, sans que personne ne reste les bras croisés.
– Une première pièce réussie et inédite
– Une salle réellement adaptée aux grands groupes
– Des énigmes très collaboratives
– Une fin de mission qui pourrait être plus marquante
– Un décor plus neutre dans la deuxième partie du jeu