On a découvert, au printemps 2018, une des dernières ouvertures parisiennes, Quest Factory.
L’accueil se fait dans les locaux du 10ème arrondissement, près de la gare de l’Est. Pour l’instant c’est grand et très épuré. Comme moi. On nous amène rapidement dans une petite salle de brief dédiée uniquement à l’introduction de notre aventure. C’est très chouette pour se mettre dans l’ambiance, d’autant qu’un petit côté décalé est constaté.
Une personne vient nous expliquer notre mission, le ton grave mais pas tant que ça pour quelqu’un qui nous annonce qu’une énergie infinie récemment découverte pourrait être transformée en arme. Par les Soviet en plus. Rendez vous compte, les rouges en situation de force, nos ancêtres se retourneraient dans leurs tombes. On est des fiers membres de la DGSE, et on a binge-regardé Le Bureau des Légendes pour l’occasion.
Les premiers pas dans la salle sont agréables : un décor juste. Rien d’extravagant, pas de prise de risques. Un décor sobre, mais maitrisé. Les premiers parties de l’aventure vont s’articuler autour d’une grosse partie de fouille. Les énigmes sont d’une difficulté correcte, plutôt sympathiques à résoudre mais souvent éloignées du thème.
La suite nous réservera de belles surprises : une fouille toujours présente, des énigmes plus poussées et plus proches du thème. Quelques belles manipulations à effets visuels également. Le décor alterne entre le classique et le bon. Une petite spécificité dans le déroulé du jeu, pour le moins originale, est très positive. C’est mystique mais on ne veut pas vous spoiler !
Bilan
Quest Factory, avec sa première salle Opération Balkans, propose une aventure classique et maitrisée.
Sans fioritures, la salle respecte les grands axes des standards d’escape game : de la fouille, ici assez poussées, des énigmes en quantité cohérente et quelques bonnes manipulations visuelles.
On regrettera peut-être la non-cohérence de certaines énigmes ou un décor parfois plus neutre, l’ensemble est séduisant et on ressort conquis de la salle. Et assez optimistes pour la suite : deux salles en préparation !
– De la bonne fouille de derrière les fagots
– Un décalage humoristique parfois noté
– Une salle fluide, avec quelques bons effets.
– Quelques approximations sur les énigmes
– Un décor réussi mais inégal
