Allez, une petite vidéo pour vous mettre dans l’ambiance Old El Paso. On va voir si c’est la fête dans les salles jaunes !
Victory Escape Game ouvre ses premières salles dans cette nouvelle adresse du centre parisien. Et pas n’importe quoi, 3 salles avec partenariat avec la marque des pesadillas. Olé. Comme le café. Contrairement à d’autres partenariats (FdJ, Google), cette salle est payante et au prix classique d’une room parisienne. Donc nous serons des Gordon Ramsay de la critique. En plus polis.
Évidemment, nous arrivons armés de clichés en tous genres. Dont le 1er, être accueillis par un monsieur moustachu, un sombrero et une guitare. Raté pour ça. On nous explique notre mission, sans accent : la maison est vide, et les « amigos » ont disparu. Oh dios mio. On trouve quelques notes. Ils allaient percer le secret des chamans qui pouvaient modifier leur taille. Très pratique pour être bon au basket (on vous a dit qu’on aimait les clichés!).
Bref, on entre dans les lieux et effectivement, on sent que notre taille n’est plus adaptée aux lieux. Pour ça, Victory réussit le pari d’envisager une salle autrement que pour une taille humaine.
Les décors sont assez sympa, sans être exceptionnels. Ils ont pensé à agrémenter les lieux d’accessoires à la taille, plusieurs clins d’oeil sont présents, c’est appréciable.
La fouille de départ est réduite, on attaque les énigmes dès le départ grâce aux notes laissées. Et c’est globalement du gros classique d’escape game réchauffé. Mais au micro-ondes, du coup ça a un peu moins de saveur. S’il y a quelques bonnes idées, lors de notre passage, certaines énigmes manquent de clarté. Si on apprécie les énigmes adaptées à la taille, on regrette le nombre d’énigmes répétitives, sur le même support papier.
On avance dans un décor parfois très soigné, parfois très simpliste: l’ensemble est très inégal. Les salles de différentes tailles sont super, le reste est sans intérêt. On évolue donc là-dedans, avec un peu trop de lumière UV à passer partout. Victory a misé sur une salle sans cadenas, et, à part un, c’est réussi. Les manipulations sont assez présentes et permettent d’avancer.
Bilan
A la façon d’une fajitas bien présentée d’extérieur, la garniture est plutôt décevante. Et oui, il fallait la placer cette métaphore.
Des très bonnes idées d’entrée, Victory joue d’emblée avec vos perceptions du décor et adapte l’ensemble de son aventure et de ses énigmes à différentes échelles.
A part ça, c’est plutôt raté : des énigmes d’un classisime lourd et surtout, une grande répétitivité. Une lampe UV omniprésente qui donne le sentiment de passer les salles au crible.
Les décors, si soignés à certains moments et complètement délestés à d’autres.
La mise en oeuvre de cette aventure, si prometteuse, est donc plutôt décevante, selon nous.
Il ne manquerait pourtant pas grand chose pour transformer cette salle en quelque chose de qualitatif de bout en bout. Who knows?
– Une idée de base très originale, et bien appliquée !
– Des décors trop inégaux par moment
– Des énigmes trop répétitives alors qu’il y avait, selon nous, bien mieux à faire
