Only The Brain

L’hôpital clandestin

Vous n'aviez pas un rein de trop?

Après avoir incriminé Pablo Escobar, on change d’ambiance. L’accueil est toujours sympa et nous échangeons avec notre game-master (qui se trouve être fondateur d’un site d’énigmes, voilà une reconversion qui a du sens) en mangeant des bonbons.

Laissez moi planter le décor : enterrement vie de garçon à Prague, vous tentez un charmant barathon entre diverses bières et victuailles locales. Après une chenille mémorable dans les rues, vous avez pris le coup de trop. Le lendemain matin, impossible de savoir où vous êtes (un peu façon Very Bad Night de One Hour, en moins joyeux). Les lieux ressemblent à un hôpital, mais pas genre AP-HP avec Rose-Marie en infimière avec le célèbre limbago (trop cliché peut-être?). On est plutôt dans le genre service des urgences à 3h du matin le jour de la Saint-Sylvestre. Donc glauque.

On pénètre donc dans notre salle et première impression : les lieux sont grands. Mais avant de pouvoir les explorer, il va falloir pouvoir se déplacer. Vous devinerez donc qu’on n’est pas complètement libre de nos mouvements. On commence la fouille dans un climat voulu stressant. S’il y a pas mal d’objets/élements à retrouver, on notera qu’il n’y a pas de grandes difficultés pour les retrouver. Pas de recoins à chercher, ni de petites cachettes un peu vicieuses. Dans notre folle avancée, on remarquera quelques éléments de décors déchirés sur le sol, ce qui nous laisse entrevoir une moquette pas trop hospitalière.

Côté déco, Valérie Damidot aurait des choses à redire : elle aurait problablement rajouter des stickers et du rose en quantité non négligeable. Sinon, on en reste aux classiques tâches de peinture rouge aux murs. Néanmoins, quelques jolis éléments, dont un très réaliste, améliorent l’immersion. La manipulation est un point positif de la salle : on y retrouve quelques manipulations classiques mais quelques-unes qui se détachent avec un aspect technologique bien intégré.

Pour les énigmes, c’est assez spécial. Déjà, elles sont globalement très accessibles. Mais surtout, vous retrouvez des énigmes peu usitées dans les escape game : suites logiques et autres tests psychotechniques. Certaines nous semblaient familières, on les a résolues rapidement. Ce jour-là, la grâce nous avait visiblement touchés – ou bien on voulait s’enfuir vite – car nous avons fini la salle en un petit peu moins de 40 minutes, et ce sans indice. Donc ouais, on est trop forts. tumblr_inline_ofndrdfhcv1rrapp3_500

Bilan

Une seconde salle pour l’enseigne, qui possède ses qualités et ses défauts. L’immersion est plus travaillée que dans l’autre salle, mais reste encore perfectible. On y trouve quelques éléments qui ont souffert avec le temps et quelques éléments plus travaillés. Pas ce qu’on a vu de pire, pas ce qu’on a vu de meilleur.

Les énigmes sont globalement faciles. Malgré notre expérience, nous ne sommes pas des tueurs de records et nous sommes sortis en 40 minutes, sans indice (une première pour nous). Une room qui s’adresse donc plus aux équipes débutantes ou intermédiaires. Les habitués risquent de sortir un peu vite.

Les manipulations sont assez classiques, avec une intégration technologique adaptée à la salle et au thème.

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– Les manipulations technologiques

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– une room orientée plutôt pour débutants, avec des énigmes vraiment faciles
– une déco avec quelques bons éléments, mais perfectible

 

L'escapeomètre

  • Décor / immersion 50%
  • Fouille 40%
  • Énigmes 40%
  • Manipulation 70%
1 rue Lazare Carnot, 38320 Eybens
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