Tempête sous un crâne

Les Naufragés du Liberté

Iceberg droit devant.

Après s’être donc faits goulûment manger par ce bon vieux Octave, on avait une chance de se rattraper avec les naufragés de la liberté. Après le Titanic et avant le Costa Concordia, c’était à nous de nous sauver du navire à la dérive. Les images de la salle des machines inondée de Titanic en tête, on était vraiment motivés pour ne pas mourir comme eux. L’histoire se passe en 1951 dans une des cabines du bateau.

Le travail de déco commence par le papier peint, vraiment sympa. Le reste est aussi au niveau : meubles, vêtements, livres… L’immersion, et c’est le cas de le dire, est très réussie. Vous avez des petits hublots sur le côté mais pas de gilet de sauvetage, vaut mieux donc réussir cet escape. Après être allés sur l’avant du bateau et avoir mis les bras en l’air et crié « I’m the king of the world », on attaque.

Les énigmes sont vraiment pas mal aussi. Petit reproche sur cette salle : un peu trop de lecture. On a essayé de se refiler les feuilles entre nous mais pas moyen, passage obligatoire ! Après, ce n’est pas non plus des pavés de Balzac et ça se lit facilement. C’est vite oublié avec une grosse fouille à effectuer. Il va falloir tout passer en revue avec une petite cachette qu’on adore. Introuvable, mais qu’on adore ! Côté manip, y’a de quoi faire aussi et c’est intégré au thème. Pour les indices, ils ont réussi à rester dans l’époque et ça le fait. Ce sera le capitaine qui s’adressera à vous pour donner le temps restant (et le décor devrait être prochainement adapté pour donner le temps).

Bilan

Après une bonne première salle, Tempête sous un Crâne signe un deuxième succès. On note la qualité du décor et l’attention accordée aux détails. S’il y a un peu trop de lecture, les énigmes sont de bonne qualité. La fouille est poussée et la salle possède quelques bonnes manipulations.

L’histoire, bien que pas super joyeuse, donne du relief à cette aventure. L’accueil est de très bonne qualité et les game-master compétents. Je vous rassure, même si vous perdez, ils ne font pas passer les femmes et les enfants d’abord. Résultat : on a gagné ! Rose et Jack seraient fiers de nous.

add112
– Ambiance cosy d’une cabine des années 50
– Une équipe compétente et un accueil très réussi
– Beaucoup de fouille

 

L'escapeomètre

  • Décor / immersion 70%
  • Fouille 70%
  • Énigmes 50%
  • Manipulation 60%
34 rue des bergers, Paris 15ème
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