Après avoir lamentablement échoué à sauver l’humanité de quelques minutes, l’équipe Dooz propose une seconde mission pour ses meilleurs agents…qui n’étaient pas dispo, du coup on y retourne! On a eu le temps de débriefer dans cette immense salle en noyant notre désespoir dans du thé. Ça marche plutôt pas mal, d’ailleurs.
Cette fois-ci, ils nous ont envoyés dans le passé, en 1846, année célèbre notamment le début du pontificat de Pie IX ou encore le désormais fameux traité d’Amritsar, que je ne vous présente plus ! Bref, en ce mois de mai, Napoléon 3 doit s’échapper du fort du Ham, notamment à cause du nom ridicule qu’il porte. Voilà donc notre mission.
Un petit coup de vortex et c’est parti. Nous avons 30 minutes pour nous échapper, et nous commençons notamment attachés. Logique. On regarde un peu autour de nous : la déco est cette fois moins travaillée que l’autre salle, même si ça fait l’affaire. On relèvera donc quelques anachronismes qui vont avec. L’immersion se fait grâce à ces conditions de départ, plutôt qu’avec le décor, sobre. Mais le coeur de l’aventure repose là-dessus: les énigmes proposées nécessitent une collaboration entre vous. Autrement dit, si vous voulez sortir, il va falloir que vous jouiez ensemble et que vous communiquiez.
On apprécie cet aspect obligatoire de coordination, qui rend la partie et les énigmes plus intéressantes. Les nombres d’énigmes est adapté au temps plus court de la salle, et conviennent surtout pour une initiation en douceur aux escape game. En effet, rien que du classique accessible pour permettre à tout le monde de s’amuser. Du coup, pour cette salle, la fouille et la manipulation ne sont pas des aspects mis en avant. Comme vous allez le voir, 30 minutes passent très vite et il y tout de même à faire. Petit conseil : ne pas perdre de temps au début et essayez de vaguement parler aux êtres qui vous entourent.
Bilan
Une petite salle de 30 minutes pour une initiation en douceur aux escape game, c’est réussi. Les énigmes d’un niveau accessible permettront à l’ensemble des joueurs d’acquérir les bases du jeu. La coordination essentielle aux solutions font la force de la salle.
Le décor est correct pour permettre de s’y croire, et les conditions de départ aident à se fondre dans la peau de ce bon vieux Napoléon 3, mais sans sa délicieuse moustache. Allez, une petite photo parce que vous avez été sage mais surtout parce que vous avez tenu jusqu’à la fin de l’article :
– Une salle pour débuter les escape game et prendre les bases !
– Des énigmes accessibles et à réaliser à plusieurs
– Un décor joli mais simple
– Pas de fouille ici