Après avoir gentiment pillé un temple aztèque, on s’attaque maintenant à « El dia de los muertos », traduit grâce à mon niveau d’espagnol LV1 : le Dia de la mort. Un célèbre supermarché, a éviter après 17h (relire la phrase précédente si la blague n’est pas comprise). Plus sérieusement, on s’installe dans notre cabine pour être envoyés directement chez un pépé mexicain décédé.
Sa famille nous mandate pour récupérer le contenu d’un coffre avant que la maison ne soit rasée. Perdent pas le nord quand même.
On entre donc chez pépé, et pas de doute, on est bien chez un vieux. Mobilier de vieux, vêtements de vieux, tout est vieux. L’immersion est donc, vous l’aurez compris, bonne. On se sent tout à fait comme chez ses grands-parents. Le facétieux grand-père n’a pas laissé son coffre accessible, on doit résoudre ses énigmes.
Le début est donc sympa, le décor est somme toute classique mais cela reste un appartement. Mais c’est par la suite que la salle va prendre toute son importance. On comprend un peu plus l’histoire des lieux, et le décor devient beaucoup plus personnel et appréciable. Presque poétique, même. Ce revirement au sein même du jeu est plus qu’appréciable et redonne un nouveau visage aux énigmes.
La salle finit en beauté, et attention à bien vous coordonner pour percer les secrets de pépé, qui vous étonneront jusqu’au bout.
Bilan
Escape Express se bonifie avec le temps, et c’est très clair avec cette salle. Parmi les 4 aventures disponibles, dont 3 de testées, celle-là est clairement la plus singulière et la meilleure.
Au début, une histoire originale de coffre d’un grand-père décédé. Une déco classique, sans fioriture. Puis une suite beaucoup plus personnelle et réussie, à tous les niveaux de jeu.
Au final, une aventure très agréable à parcourir, pas particulièrement facile. Une bonne coordination sera de mise. On en redemande.
– Des surprises.
– Un univers rare et poétique
– Une histoire qu’on suit pas à pas, avec des énigmes bien intégrées
– Un début classique.