Alice, c’est la 1ère salle d’Escape Game Bastille, et elle a aujourd’hui plus de 4 ans. Et en escape game, c’est comme en année de chien, ça compte plus. Une éternité dans le milieu.
Alice, c’est finalement un peu un thème qu’on retrouve régulièrement. Grace à cette oeuvre littéraire riche, chaque adaptation du livre en salle donne lieu à des réalisations très différentes pour un même thème. Et celle-ci ne va pas échapper à la règle.
Le décalage souhaité par l’univers commence dès l’entrée avec une maitre du jeu déjà dans son élément. Le grain de folie présent dans la salle est présent avec nous ! Sur des tons enfantins, elle nous explique que Alice a perdu son chat. Mais elle nous prévient, ce n’est pas la Alice décrite dans le comte…
L’introduction de la salle est aussi géniale que déconcertante. Sur les visuels et les énigmes, la salle se démarque déjà. Et du coup, bah on se retrouve bloqué. La salle est conçue comme ça, elle peut être, par moments, assez bloquante.
Mais le plaisir est là quand on trouve finalement la solution. Et la suite est de la même augure : aucun élément n’est finalement incroyablement technologique ou innovant. La salle, vieille de 4 ans, possède les attributs classiques de l’époque des cadenas.
Pourtant, elle parvient avec une grande justesse à nous étonner. Avec peu de choses, les énigmes se démarquent par une fraicheur et des manières de résoudre inédites.
Dans les décors, on retrouve également ce constat : rien d’extravagant ou d’incroyable, mais une esthétique aussi décalée que réussie. Un univers fou bien retranscrit par un travail manuel remarquable.
La salle se finit assez vite, surtout pour des experts. On en demanderait clairement plus à la fin. Mais mieux vaut une salle plus courte maitrisée que trop longue et ratée. Comme dit le proverbe.
Bilan
4 ans et pas une ride.
Alice, d’Escape Game Bastille, est assurément une réussite pour tenir aussi bien dans le temps. Dotée de cadenas et de standards surannés dans le milieu, l’originalité incroyable des énigmes et le travail esthétique des décors donnent à la salle ses lettres de noblesse.
Certes, on trouvera l’aventure un peu courte pour peu qu’on ait de l’expérience. On voudrait plus de tout.
Néanmoins, la proposition de l’enseigne de revisiter le comte de Lewis Carroll s’appréciera quoi qu’il arrive, pour les débutants comme les experts.
– Des énigmes et des résolutions d’énigmes étonnantes
– Des décors aussi décalés que réussis
– Une invitation à voir autrement Alice
– Une aventure finalement assez courte