Profitant d’un lundi encore, après Shogun, on attaque Ghost. J’arrête tout le monde, il ne s’agit pas d’une salle hommage au regrettable Patrick Swayze. Il s’agirait, selon mes sources, d’une habile traduction du mot « fantôme » en anglais.
Nous sommes dans les locaux historiques de l’enseigne, au pied du métro Strasbourg-saint-Denis, à deux pas des putes, si jamais vous êtes très déçus de la salle, autant que la soirée soit pas gâchée.
L’accueil est sympathique, on attaque rapidement. Une petite vidéo nous explique qu’une femme a été assassinée et que toute personne qui est rentrée dans l’appart. n’en est pas sortie. Soit c’est vraiment très grand, soit c’est mauvais signe.
Il s’agit donc d’un appartement, plutôt creepy. L’ensemble est assez sombre. L’ensemble est également assez maladroitement décoré, ou abimé. Le décor a bien (trop) vécu, et semble assez désuet, même dans un thème où ça colle bien.
La salle Ghost est réputée comme une de leurs plus compliquées, alors on perd pas de temps. De la fouille au début, et une bonne poignée d’énigmes non linéaires à mettre en rapport. Finalement, la room ayant quand même quelques années maintenant, c’est pas si complexe. C’est assez classique, et l’on avance plutôt vite. On utilisera le classique carnet, un peu trop redondant ici.
La suite est de la même augure, avec un côté morbide plus assumé. Et quelques étiquettes pour ne pas toucher, au cas où la nécrophilie vous branche. Des énigmes plus longues de ce côté-là, et assez originales, il faut le dire. Ce n’est pas rien pour une salle aussi vintage. On finira une minute avant le fin, par une énigme rafraichissante mais un peu bancale.
Bilan
Ghost est une salle classique, passable, qui ne laissera ni un bon, ni un mauvais souvenir.
Le décor est clairement le moins de cette salle, surtout en première partie. L’ensemble aura besoin d’un gros coup de rafraichissement, surtout avec les dégradations multiples qu’elle a subies. Mais en dehors des dégâts, c’est trop neutre comme décor.
Le côté énigme est plus réjouissant : ce n’est pas tiré par les cheveux. Il y a pas mal d’énigmes, assez classiques, qui se résolvent plusieurs fois par le même moyen, et quelques manipulations pas mal trouvées.
Finalement, de quoi s’occuper 55 minutes facilement, pour un tarif toujours en-dessous du marché.
– Le tarif, encore et toujours
– 2, 3 énigmes au-dessus du lot
– Les autres énigmes
– Le décor clairement pas recherché
– Les dégradations clairement pas réparées