Après avoir brillé par notre esprit d’équipe dans Unity, c’est une toute autre mission qui nous attend, et un tout autre genre : Doll Maker. Ou en français, le fabriquant de poupées. Creepy.
Une série d’enlèvements de petites filles sur Montpellier, ce sera le joyeux thème de notre enquête. Aucune piste sérieuse, jusqu’au jour où le cartable de la petite Marion est retrouvé, grâce à l’alerte d’un voisin. C’est la seule preuve, l’affaire est bouclée. Mais comme nous sommes un peu sceptiques de ce dénouement trop simple, nous allons aller mener notre propre enquête chez l’accusé.
Évidemment, l’aventure est moins sombre et beaucoup facile si vous vous appelez Émile Louis, Guy Georges, ou si d’une manière générale, votre nom de famille est aussi un prénom.
L’aventure commence simplement en fouillant l’appartement de l’homme chez qui on a retrouvé le cartable. Le début est assez décalé, rapide, et agréable. Au début, j’irais même jusque dire que l’atmosphère est légère.
Les premiers décors et les premières énigmes ressemblent presque à un échauffement. C’est fluide, et on passe vite au cœur de l’histoire.
Au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu, on en découvre plus sur les motivations du tueur, son entourage, et ses lieux de vie. Une histoire crédible, et qui se construit petit à petit. L’histoire s’assombrit, tout comme les décors, et l’ambiance générale. La peur monte, et ça pèse sur le groupe.
Néanmoins, les énigmes restent parfaitement intégrées à l’histoire, et aux décors. Rien de posé là pour le prétexte. L’ensemble est magnifique, et l’intégration des énigmes et des mécanismes est un modèle à suivre.
L’avancée dans l’aventure justifiera l’interdiction aux moins de 16 ans de la salle, aux cardiaques, et aux pédophiles.
Bilan
Peu touché par les effets de peur habituellement, l’ensemble du groupe a connu de réelles sueurs froides. La salle Doll Maker fait partie des salles horreur les plus abouties qu’on ait eu l’occasion de voir, en alliant à la fois un scénario et des énigmes réussis, et une bonne dose de frissons bien calibrée.
Avec une montée en puissance de l’atmosphère lugubre parfaitement maitrisée, des décors très réalistes et des mécanismes ingénieux, l’aventure signe un sans-faute. C’est forcément très intense, et on n’en ressort pas indemne. Par contre, on en ressort heureux. De l’expérience, et d’être en vie, si c’est le cas.
La salle s’adresse donc aux amateurs de sensations fortes, et pour ceux qui seraient un peu réservés sur la peur, on vous confirme, ça fait peur. Accrochez-vous.
– Une histoire crédible qu’on découvre petit à petit
– Une montée en puissance des sensations
– Des décors et mécanismes très aboutis