Légèrement excentré de Reims, on est aujourd’hui chez Get Out. Enseigne franchisée bien connue, celle-ci à la particularité d’avoir développé ses propres salles, dont celle que nous allons tester aujourd’hui, la cale de Cortez.
L’accueil est cordial, mais on sent dès le début une particularité dont on se serait passé cette fois : Get Out Reims propose des créneaux toutes les 1h15. Presqu’exclusif en France, mais dans le mauvais sens. Du coup, si vous réservez pour une heure, par exemple 20h, votre partie débutera à 20h, avec ou sans vous, comme ça nous le sera précisé. Financièrement imbattable, éthiquement débattable. Du coup, avec 8 minutes d’avance, on était justes.
Petit brief, et c’est parti. Le légendaire pirate Cortez a volé un joyau à la couronne britannique. On est sympa, on va le récupérer directement dans la cale du pirate. Néanmoins, on y est fait prisonniers.
Visuellement, la cale de Cortez est plutôt agréable. La salle est de 2017, et elle a plutôt bien vieilli. Alors, la forme reste classique, mais l’attention apportée à l’habillement du sol et plafond est agréable.
On attaque donc cette aventure, qui sera, dès le début, touffue en énigmes. Un grand nombre d’énigmes s’offre à vous dès le départ, idéal pour diviser un groupe comme le notre. L’ensemble est partiellement linéaire. Les énigmes sont classiques, plus ou moins en rapport avec l’histoire, mais passent plutôt bien. On reste sur du code-cadenas classique, sans mécanisme. Un peu rétro en 2017, mais pour des pirates, c’est pas illogique.
La qualité des énigmes est variable, et la qualité des objets présents également.
Bilan
La cale de Cortez est globalement une salle correcte, dont on atteint vite les limites.
Pour une première salle, c’est même plutôt réussi : un décor immersif, même si vieilli. Des énigmes classiques, code-cadenas, mais pas incohérentes pour des pirates. Une trop grande présence de papier plastifié, néanmoins.
Bref, un bon compromis, dont certains détails pourraient facilement améliorer l’expérience. On regrettera évidemment qu’une seule pièce soit proposée en jeu.
Ce qui passe le moins finalement, c’est le reste : si le maitre du jeu est cordial, la philosophie pécuniaire de l’enseigne se fait ressentir : des créneaux toutes les 1h15, du coup c’est l’usine. Pour un jeu à ce prix-là, c’est limite. Dès la fin du jeu, c’est pas 1 mais 3 game master qui rentrent pour ranger la salle, débrief en même temps. Et oui, la session suivante arrive.
Conséquence, l’heure à laquelle vous réservez est celle à laquelle le chrono est lancé, avec ou sans vous, comme précisé. Donc ici l’heure, c’est pas l’heure.
– Un décor plutôt réussi
– Beaucoup d’énigmes, non linéaires
– Des objets abimés
– Trop de plastifiés
– Des énigmes inégales
– Une session toutes les 1h15
– Une pression financière ressentie