Le premier escape game de la ville se déroule donc chez Skryptic : un petit hall d’accueil sommaire et on nous amène dans les catacombes de cette enseigne pour notre première mission.
Le vilain KGB a installé une centrale de récolte de données à Montpellier, et a appris que les montpelliérains aiment le soleil et aller à la plage avec un tram qui s’arrête juste avant. C’est le bunker d’un certain Vladimir, philanthrope russe, qu’on doit infiltrer.
Le début du jeu est déroutant mais malheureusement pas dans le bon sens : la pièce est on-ne-peut-plus-basique, murs blancs/moquette au sol. On dit que les choses simples sont parfois les meilleures mais on va se permettre de changer en : parfois, les choses simples sont les meilleures. Bref, même si c’est censé n’être qu’une cuisine, on aurait voulu plus.
La suite se révèlera heureusement un poil meilleure sur le plan cérébral. Niveau déco/immersion, c’est pas beaucoup mieux. La forme de la pièce donne du charme mais c’est à peu près tout. Les éléments du décor font assez cheap et tiennent parfois maladroitement sur les murs. La fouille est également un élément occulté de l’aventure, ou presque. Le tout repose principalement sur les manipulations proposées tout au long du jeu. Sur ce point-là, c’est plutôt réussi. Pas inédites mais agréables, les manipulations sont -plus ou moins- intégrées au thème et demandent collaboration et observation.
Pour vous accompagner dans l’aventure, une bande-son originale pour découvrir le charmant folklore russe, on valide.
Bilan
Difficile de cacher notre déception pour cette aventure chez Skryptic. Si on apprécie les bonnes manipulations proposées aux joueurs, l’ensemble de l’aventure est terni par un décor limité, simpliste, qui empêche de se sentir immergé dans l’atmosphère soviétique des années 80.
L’aventure peut être sympathique pour des débutants mais risque de ne pas satisfaire entièrement les habitués du genre. Vous allez vous dire qu’on est méchants? Un peu, mais c’est qu’on compare Skryptic avec…Skryptic. On a pu découvrir la très bonne salle « Pourfendeur du dragon », qui n’a que peu de choses à voir avec celle-ci, et c’est tant mieux.
– Des manipulations nombreuses et amusantes
– Peu de fouille
– Un décor trop simple