Crack The Egg

Chinatown

Envie de kitsch? c'est par ici !

On avait entendu parler de cette enseigne avec un crowfunding, puis par une communication très bien gérée qui a su faire créé l’attente. On peut en apprendre plus sur les créateurs, sur la genèse du projet, sur la polarisation circulaire et sur Gérard Holtz.

On arrive devant cette enseigne, proche de gare de Lyon, à la devanture très réussie. Vous allez pénétrer l’oeuf physiquement. On est bien accueillis dans une salle à la décoration classique. Céline, une des cinq mousquetaires du projet (oui, le 5ème mousquetaire étant Albert, avec un tromblon chargé de spaghettis) qui nous explique notre mission.
Hiver 79, San Francisco. Notre clan est opposé à la triade Sun Tee On, qui règne sur le quartier par la terreur. On va devoir les débrider #blagueracisteréchauffée Ils ont en leur possession un objet inestimable que l’on convoite depuis des millénaires. Autant dire que nos ancêtres devaient pas assurés en Escape Game. On a donc une heure pour corriger ça, pendant le nouvel an chinois.

Le début de l’aventure commence parfaitement avec une allégeance, logique, à votre clan. On entre dans une pièce assurément rétro. Le papier peint est d’un goût discutable actuellement, mais parfait pour l’immersion dans l’époque. On retrouve les meubles et références culturelles de l’époque, un bon début. L’endroit n’est pas immense pour 5, mais ça fait l’affaire.
Le jeu commence par une belle partie de fouille avec des éléments bien dissimulés. On aime cette principe, rarement mis en action : on peut tout démonter et tout toucher. Pas de grosses étiquettes pour nous barrer la route. Cette première étape s’articule autour d’une énigme, d’ailleurs plutôt décevant vu le thème.

La suite s’améliore côté énigmes : plus nombreuses, mais inégales. On a du très bons dans le thème, et du neutres sur certaines choses. Elles donnent souvent une combinaison pour un cadenas, sans lien réel. Les manipulations se font quant à elles plutôt discrètes. Le tout est rattrapé par une montée en puissance de l’ambiance sonore et visuelle de la salle. Et on apprécie un moyen de communication adapté et inédit !

Bilan

En une quarantaine de minutes, nous finissons tranquillement notre objectif principal. Jusqu’à maintenant, on a vécu une aventure plutôt agréable avec des effets sonores et visuels réussis, ainsi qu’un décor années 70 au poil. On déplore cependant par moment certaines énigmes pas forcément adaptés au thème.

L’ensemble de l’aventure est sublimé et prend sa réelle dimension avec son objectif secondaire. Avec énigme calibrée, sa chasse est agréable. Surtout quand, roulements de tambours dans votre tête, on bat le record. Et ouais, Allo Escape sur le toit du monde, bande de biatchs. Crack The Egg offre pour les recordmen comme nous une bouteille de champ pour vous saouler après avoir sauvé le monde.

Les  add112

– Un décor années 70 bien kitsch comme on les aime

– Une quête secondaire palpitante

– Une mise en bouche réussie

Les  rounded58

– Des éléments de décor inégaux

– Des énigmes originales parfois, mais pas assez d’autres

Les  minus75

– Une première énigme décevante

L'escapeomètre

  • Décor / immersion 60%
  • Fouille 60%
  • Énigmes 50%
  • Manipulation 20%
46 Avenue Daumesnil, 75012 Paris, France
Y aller